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LE RADON, DEUXIEME CAUSE DE CANCER DU POUMON : POURQUOI ON EN PARLE SI PEU ?

En France, un danger invisible menace silencieusement la santé des habitants : le radon. Ce gaz radioactif naturel, issu de la désintégration de l’uranium présent dans le sol, s’infiltre dans les bâtiments sans qu’on le voie, sans qu’on le sente, et surtout… sans que la majorité des Français en ait connaissance.

Pourtant, les chiffres sont alarmants. Chaque année, le radon serait responsable d’environ 3 000 décès par cancer du poumon selon Santé publique France. Cela représente un cancer du poumon sur dix, ce qui fait du radon la deuxième cause de cancer pulmonaire après le tabac. Et pourtant, il reste l’un des risques environnementaux les plus méconnus du grand public.

Le radon, un danger encore (trop) méconnu

En novembre 2023, une étude menée par Santé publique France a révélé que deux Français sur trois n’avaient jamais entendu parler du radon. Et parmi ceux qui en ont déjà entendu parler, seuls 20 % se disent correctement informés. Autrement dit, savoir que le radon existe ne signifie pas comprendre les risques qu’il représente.

Pour aller plus loin selon le Baromètre 2024 de l’IRSN, basé sur des enquêtes réalisées jusqu’en 2022 :

  • 27 % des répondants ne savaient pas évaluer les risques liés au radon dans l’habitat,
  • 82 % se déclaraient mal informés à ce sujet
 

Le niveau de sensibilisation varie d’une région à l’autre. En Bretagne, région historiquement exposée, 56 % des habitants connaissent le radon. À l’inverse, dans les Hauts-de-France, seulement 20 % des personnes interrogées en ont déjà entendu parler, malgré la présence d’un potentiel radon moyen dans certaines zones comme l’ex-Bassin minier.

De la prévention contre le radon, il en faut encore plus

Depuis 2018, la réglementation impose de mentionner la présence de radon dans l’État des Risques et Pollutions (ERP) remis lors d’une vente ou location immobilière. Mais dans les faits, peu de personnes savent réellement interpréter cette information.

Par ailleurs, aucun diagnostic obligatoire n’est imposé dans les logements privés, même dans les zones à risque. La mesure du radon est pourtant simple : il suffit de placer un dosimètre dans une pièce de vie, pendant au moins deux mois durant la période de chauffe, pour obtenir une estimation fiable.

Le Plan National d’Action Radon (PNAR) de 2020 à 2024, avait pour but de sensibiliser le grand public au radon. Mais sans campagne de communication d’envergure nationale, le message reste largement cantonné aux territoires les plus informés ou aux actions locales (https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/batiments/article/plan-national-d-action-radon-pnar)

Le radon est un risque réel, scientifiquement établi, et pourtant toujours trop absent des discussions publiques. Sa dangerosité est comparable à celle d’un accident de la route en termes de mortalité, mais il continue d’échapper à la conscience collective.

Informer, mesurer, agir : il est temps de faire du radon une priorité de santé publique, au même titre que le plomb, l’amiante ou les particules fines.

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